Guy Delville

Avec ce numéro de janvier, j’entame donc ma septième année d’infolettre. Une année que je vous souhaite, amis lecteurs, pleine de découvertes savoureuses.

Guy Delville
Chroniqueur gastronomique

Coups de gueule

  • Coups de gueule
  • Coups de gueule

Un de mes correspondants m’a envoyé une longue missive dans laquelle il relate, non sans humour, sa triste expérience dans un restaurant spadois. Restant fidèle à mes principes de base, je vous en tairai le nom, mais suis bien décidé à le dévoiler oralement à ceux qui en feraient la demande !

L’accueil glacial d’un maître de salle désignant du bout du doigt la table réservée est déjà un mauvais départ, pour ne pas dire plus. L’éclairage du restaurant était plus digne d’un terrain de football, tout feu, tout flamme. Le carpaccio fut servi sans parmesan, sans huile, juste ciboulette et échalote hachées ; plusieurs couches de viande se superposaient pour former l’épaisseur d’un steak : une honte pour mon lecteur. Le foie gras fut présenté sans toast avec la réplique « vous avez du pain à table… ». Le magret aux myrtilles était juste accompagné d’une sauce fort noire, ni féculents, ni légumes. La sole, pas très bien cuite, baignait dans le beurre ; là non plus pas de légumes, juste deux petites pommes de terre. Le steak fut proposé avec quelques frites froides. Soupirs et oublis de la part du personnel ont émaillé ce repas cauchemardesque.

Pas de quoi être fiers !!!